Le guide des plages du jour J Le guide des plages du jour J
  • Le jour J
    • Quelques réponses
    • Les défenses allemandes
    • La marine alliée
    • L'aviation alliée
    • Les blindés
  • Sword
    • Itinéraire n°1
      • Urville/Grainville
      • Cintheaux
      • Caen
      • Bénouville / Ranville
      • Bréville
      • Merville
      • Troarn
    • itinéraire n°2
      • Ouistreham/Riva-Bella
      • Colleville-Montgomery
      • Hermanville-sur-mer
      • Lion-sur-mer
      • Luc-sur-mer
      • Langrune-sur-mer
    • Sword : objectif Caen
    • La 6th Airborne
  • Juno
    • Itinéraire n°3
      • Douvres-la-Délivrande
      • Saint-Aubin-sur-mer
      • Bernières-sur-mer
      • Courseulles-sur-mer
      • Graye-sur-mer
      • Reviers
      • Creully
    • Juno : la revanche
  • Gold
    • Itinéraire n°4
      • Ver-sur-mer
      • Asnelles
      • Saint-Côme-de-Fresné
      • Arromanches-les-Bains
      • Longues-sur-mer
      • Port-en-Bessin
      • Bayeux
      • Bazenville
    • Gold : l'assaut
  • Omaha
    • Itinéraire n°5
      • St-Laurent / Colleville
      • Vierville-sur-mer
      • La Pointe du Hoc
      • Grandcamp-Maisy
      • La Cambe
      • Trévières
    • Omaha la sanglante
  • Utah
    • Itinéraire n°6
      • Graignes
      • Donville/Bloody Gulch
      • Carentan
      • Catz
      • Brévands
      • Saint-Côme-du-Mont
      • Angoville-au-Plain
      • Hiesville
      • Sainte-Marie-du-Mont
      • Utah Beach
      • Beuzeville-au-Plain
      • Ravenoville
    • Itinéraire n°7
      • Picauville
      • Chef-du-Pont
      • Sainte-Mère-Eglise
      • La Fière / Cauquigny
      • Amfreville
      • Gourbesville
      • Orglandes
      • Hémevez
      • Azeville
      • Crisbecq/St-Marcouf
      • Quinéville
    • Utah : objectif Cherbourg
    • Les paras du D-Day
  • Blog
  • En images
  • Agenda
  • Contact
  • Facebook
  • Instagram
  • Twitter
  • D-Day 2020

Itinéraires et news du Débarquement allié en Normandie ce 6 juin 1944

Compatibilite

  • Français Français
  • English English

Les plus partagés récemment

mémorial de caen-normandie-débarquementDéconfinement : les musées en attente

 

vétérans du débarquement en normandie morts en 2019Ils nous ont quitté en 2019

 

insigne-506th PIR-101st us airborneDécès de Rod Strohl, Band of brothers

 

cimetière militaire américain de normandie sur Omaha Beach.Soutenez l'opération 1 soldat = 1 rose

 

Accueil

Instagram
 

Votre token d'accès à Instagram est expiré. Veuillez le rafraîchir depuis votre manager pour accéder à votre compte.

Suivez-nous sur Twitter
 

Exposition Then & now au musée Utah Beach
  • Du 01/06/2019 au 30/11/2020
  • Accueil /
  • La gazette /
  • antonin dehays

antonin dehays

Expo lyon

Exposition C'est le débarquement !, au CHRD de Lyon

Par plagesdu6juin1944 | Le 18/05/2014 | Commentaires (0)

A partir du 12 juin 2014, c’est le débarquement au Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon.

Expo lyon

Pendant près de 7 mois, le CHRD va accueillir une exposition sur le D-Day. Ainsi le visiteur pourra découvrir de nombreux objets, uniformes  ou documents exceptionnels. Antonin Dehays*, doctorant en histoire contemporaine et commissaire de cet événement, explique : « A l’occasion du 70ème anniversaire du Débarquement et de la Bataille de Normandie, cette exposition interroge les témoins matériels silencieux de leur histoire ».

Car Antonin Dehays travaille à Washington DC et bénéficie d’une entrée privilégiée aux archives militaires américaines. La collection va donc être enrichie de supports audiovisuels rares. Ainsi les 100 jours des combats se racontent en ce lieu chargé d'histoire et de souffrances, avec en fil conducteur le parcours de plusieurs protagonistes, comme Marvin W. Hegel, parachutiste américain, ou Oskar Vollert, soldat de la 352ème division d’infanterie allemande blessé le 6 juin 1944.

Restez connecté !

L’exposition temporaire présentée au sous-sol du CHRD est précédée par les créations de 3 auteurs de bandes dessinées. Le Canadien Jimmy Beaulieu, l’Allemand Philip Rieseberg et le Français Nicolas Brachet ont chacun imaginé en deux planches la vision du débarquement par l’un de ses acteurs de même nationalité.  La visite peut devenir virtuelle et être approfondie en allant sur le site web www.cestledebarquement.fr. A la manière des messages diffusés par les Alliés, la web app permet notamment d’accéder à du contenu complémentaire protégé par des mots codés. Ces derniers font partie intégrante de la scénographie et seront cachés dans l’exposition.

Deux conférences viendront également ponctuer l’exposition : Le débarquement en Normandie. Nouvelles approches ? Nouveaux enjeux ? par Olivier Wieviorka**, jeudi 9 octobre à 18h30. Puis La Libération et le retour à la légalité républicaine par Jean-Marie Guillon***, jeudi 4 décembre à 18h30.

Présentation de l'exposition C'est le débarquement !

Les objets ont-ils une âme ? 

Accessible à tout public, l’exposition « C’est le débarquement ! » met en avant des hommes et femmes, combattants ou victimes collatérales, acteurs d’enjeux militaires et politiques qui leurs furent souvent étrangers le 6 juin 1944. De cette page décisive de notre histoire reste ces vestiges, derniers témoins muets et immobiles. Antonin Dehays s’enthousiasme : « A la question autrefois posée par Lamartine : Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? Oui ! Ces vestiges du champ de bataille vous feront découvrir les histoires hors du commun d’une poignée de soldats et de civils plongés au cœur des combats. Sans plus attendre, partez à leur rencontre…. »

 Exposition C'est le débarquement !, du 12 juin 2014 au 4 janvier 2015, au CHRD de lyon

*auteur des livres Sainte-Marie-du-Mont code Utah Beach, aux éditions du patrimoine normand, et Sainte-Mère-Eglise un sanctuaire américain en Normandie, aux éditions OREP. Egalement créateur de WWII archives.

**enseignant-chercheur à l’école Normale supérieure de Cachan, au sein de l’Institut des Sciences sociales du politique et auteur d’Histoire du débarquement en Normandie : des origines à la libération de Paris, 1941-1944

***professeur d’Histoire contemporaine, Université de Provence, Aix-Marseille I, MMSH (UMR TELEMME)

Le Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation

Implanté avenue Berthelot dans l’ancien centre d’interrogatoire des résistants et des juifs de la Gestapo, le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation doit sa création à Klaus Barbie. Le 4 juillet 1987, Klaus Barbie, chef de la Gestapo lyonnaise, est jugé coupable de crimes contre l’humanité par la cour d’assises du Rhône et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Cette décision forte contre « le boucher de Lyon » fait resurgir les démons du passé et réveille la mémoire collective locale. Afin de ne pas oublier les exactions des nazis et les résistants qui s’y sont opposés, un musée est créé là  ou se propageait les cris de souffrance des prisonniers parmi lesquels Jean Moulin, suppliciés par les tortures gestapistes.

Le 15 octobre 1992, le CHRD est inauguré en présence de Jacques Chaban-Delmas et d’Élie Wiesel, prix Nobel de la paix. Consacré à la seconde guerre mondiale, il abrite des témoignages, des objets et des photographies témoins des 6 années de conflit. L’accent est mis sur la cohabitation entre lyonnais et allemands, et des conférences et des expositions temporaires viennent rehausser l’intérêt pédagogique du site. Notez qu’un documentaire de 45 minutes sur le procès de Klaus Barbie est diffusé cinq fois par jour du mercredi au dimanche à l’auditorium.

 

Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation 
Espace Berthelot 14 avenue Berthelot - 69007 Lyon
Tel : 04 78 72 23 11
Fax : 04 72 73 32 98
chrd@mairie-lyon.fr  

www.chrd.lyon.fr/chrd/sections/fr/

  • Tarifs 

ACCÈS

  • Tramway T2, arrêt Centre Berthelot
  • Métro ligne B, station Jean Macé
  • Métro ligne A, station Perrache
  • Vélo'v

Le musée est ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 18h
Fermeture de la billetterie à 17h30
Fermeture les jours fériés, sauf le 8 mai

Diffusion des extraits du procès Barbie : du mercredi au dimanche à 10h30, 12h00, 14h30, 15h30, 16h30
Accès libre à l'auditorium

Le centre de documentation vous accueille du mercredi au samedi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h00
04 72 73 99 12

Fermeture annuelle deuxième quinzaine du mois d'août

En accès libre au 2e étage
chantal.jorro@mairie-lyon.fr 
regis.le.mer@mairie-lyon.fr

conférence Ste-Mère-Eglise 2013

Les cimetières militaires provisoires américains

Par plagesdu6juin1944 | Le 27/10/2013 | Commentaires (0)

Samedi  25 octobre s’est tenue la conférence sur les cimetières militaires provisoires américains dans le canton de Sainte-Mère-Eglise entre 1944 et 1948. Un prélude à la parution prévue en mars 2014 du livre d’Antonin Dehays ( voir article du 10 octobre dernier ) sur ces sanctuaires qu’ont connu nos ainés dans le Cotentin au sortir de leur libération.

pa269214.jpg

De gauche à droite : Antonin Dehays, doctorant en Histoire contemporaine, 

Jean-Baptiste Feuillye et Jacques Pignot, acteurs des inhumations des soldats américains

"Ces prés singuliers devinrent pour les Manchois les lieux prisés pour la promenade du dimanche"


Entre  200 et 250 personnes se sont installées afin d’en savoir plus sur des évènements méconnus car peu abordés dans la conséquente littérature sur la bataille de Normandie : La création et l’impact des cimetières militaires provisoires américains dans le quotidien des normands fraichement libérés par les alliés.

Après une présentation d’Henri-Jean Renaud ( le fils d’Alexandre Renaud, le maire de Saint-Mère-Eglise en 1944 ) et soutenu par le musée Airborne, Antonin Dehays exposa ses conclusions devant l’assemblée. Car selon ce dernier la popularité de Sainte-Mère-Eglise trouve d’autres sources que le para John Steele resté perché sur le clocher et immortalisé par le film Le jour le plus long. Le conférencier  souligna 3 aspects importants qui ont fait passer ce village de la Manche à la postérité : Tout d’abord une bataille incertaine le 6 juin 1944 entre américains et occupants, engagés dans un terrible affrontement qui vit 25 civils périr le Jour J. Ensuite l’effet sur la population locale de la mise en place de ces « petits bouts d’Amérique » que furent ces cimetières provisoires. D’innombrables croix furent dressées sur lesquelles les « Dog Tags », les plaques d'immatriculation des défunts, étaient clouées. A elle seule, Sainte-Mère-Eglise a accueilli  8 000 sépultures réparties en deux endroits. Ces prés singuliers devinrent pour les Manchois les lieux prisés pour la promenade du dimanche. Enfin Mr Dehays souligna l’énorme impact qu’eut une photo publiée dans le magazine Life le 7 août 1944 : un cliché représentant Simone Renaud, la femme du maire, fleurissant la tombe du général Théodore Roosevelt Jr. La résonnance fut énorme pour le peuple américain et dès lors Mme Renaud reçut des milliers de lettres de proches de soldats inhumés en Normandie.

cimetiere-ste-mere-eglise.jpg

Mémorial placé près du terrain de sports, là ou se tenait le cimetière N°1

Après-guerre, la question fut posée aux familles si elles souhaitaient que le corps de leur fils, leur oncle ou leur frère continue à reposer en France. Ainsi, par choix de leurs proches,  40% des soldats  américains tombés en Normandie restèrent dans l’hexagone. A partir de 1948 les dépouilles placées dans le canton de Sainte-Mère-Eglise commencèrent à être transférées aux cimetières de Colleville-sur-mer, sur le secteur d’Omaha Beach, ou de Saint-James près d'Avranches.

Plusieurs intervenants, acteurs  de cette période, vinrent clôturer la conférence : Henri-Jean Renaud donc, qui a poursuivi l’œuvre de sa mère en continuant à répondre aux familles. Jacques Pignot, 17 ans à l’époque et qui fut engagé par les américains pour rechercher les corps des disparus. Et enfin Jean-Baptiste Feuillye, 13 ans en 1944, et qui fut réceptionniste au cimetière numéro 1 de Sainte-Mère-Eglise.

L’émotion était palpable dans les paroles de ces trois témoins, eux qui si jeunes ont côtoyé la mort au quotidien. Le cimetière américain de Colleville-sur-mer reste incontournable pour qui veut parcourir les plages normandes et appréhender le coût humain de la guerre. 9 387 stèles rappellent le lourd prix à payer pour la liberté, sacrifices parfois difficiles à comprendre pour la jeune génération. Car lorsqu’ Antonin Dehays demanda à Henri-Jean Renaud s’il se souvenait d’un moment particulier, celui-ci se confia : «  Je suis toujours en relation avec la famille d’un soldat tué en 1944. Un jour,  j’accompagnais des enfants au cimetière militaire de Colleville. Ils étaient interpellés par toutes ces croix alignées à perte de vue. Nous étions autour de la tombe de ce soldat et je leurs proposais de faire une photo ensemble. Je sortis de ma poche un portrait format  A4 de cet américain tué 69 ans plus tôt et le posait au pied de la stèle. Et là les enfants me demandèrent : Ah bon ? Il y’a des gens sous les croix ? »

A paraitre en mars 2014 : « Sainte-Mère-Eglise, un sanctuaire américain en Normandie 1944-1948 », aux éditions OREP, par Antonin Dehays.

 

Copyrightfrance logo17 1

© 2013-2018 s. samson Tous droits réservés

Reproduction totale ou partielle interdite

  • Mentions légales